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L'autre aventure palpitante de Miss Zouzou

L'autre aventure palpitante de Miss Zouzou
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29 juillet 2012

Plus ça change... ;)

Petite note avant d'entamer cette lecture.

J'avais repris ce blog-journal ailleurs, c'est à dire Zouzou2008 sur Canalblog, mais je n'arrive plus è retrouver le mot de passe, et cette fois franchement j'abandonne. Mais pour que  le lecteur, si lecteur il y a, ne soit pas trop perdu, j'ai quand même recopier ici, quelques page du journal depuis notre arriv.e dans cette ville que je n'arrive toujours pas à aimer, ni à connaître. La dernière entrée sur l'autre  site remonte à janvier dernier.  Voici le lien, mais surtout en voici les extraits principaux:  ( http://zouzou2008.canalblog.com/ )

 

Plusieurs choses sont arrivées depuis janvier.

Nous sommes ici, O. poursuit ses études, je continue mon petit boulot. J'ai quand même eu une promotion, et me voici maintenant à travailler dans un autre département, m'adapter à de nouvelles collègues, une nouvelle superviseure, une nouvelles description de tâches. En fait je suis très contente de ce changement. Le travail, quoique super occupé, est moins stressant que ce je faisais avant. Je commence un peu plus tôt, je termine ma journée un peu plus tôt, et puisque j'habite à côté, au bout de 20 minutes de marche je suis déjà chez moi, la plupart du temps avant 16h30.


J'ai repris la routine d'aller au gym 3 ou 4 fois par semaine. J'avais pris beaucoup de poids depuis notre déménagement ici. Sans doute à cause du changement de routine, de ma blessure à l'épaule qui m'empêchait de faire du sport comme j'aurais voulu, et puis la nouveauté de l'endroit - trouver un gym qui me convienne pas trop loin de chez moi... Quelques problèmes mineurs de santé, ajouté au stress de cette nouvelle vie m'avaient fait prendre quelques kilos en trop. J'ai finalement trouvé un endroit pas très loin de chez moi, ainsi que ma motivation, mais lorsqu'il fait des 42C avec l'humidex, et sans clim, je trouve difficile de sortir faire du sport et de la musculation...

J'ai renoué avec mon fils, qui avait eu la réaction de s'éloigner de moi suite à mon mariage avec O. Ils ont commencé tous deux sur le mauvais pied, mais tranquillement les deux s'apprivoisent, et ça me fait très chaud au coeur. Mais, bien que mon fils habite dans une ville  à seulement 2 heures d'ici, je le n'ai vu que 3 fois en 2 ans. Moi qui pensais que nos rencontres seraient beaucoup plus fréquentes, j'ai été déçue. Mais je pense que les choses changement tranquillement.

Ma fille et ses enfants me manque terriblement. Je compte les jours où je peux retourner leur rendre visite. Une fois par année n'est pas suffisant, mais le budget et les circonstances n'en permettent pas davantage. Je suis triste de ne pas voir les petits grandir, de ne pas les recevoir chez nous comme on le faisait avant, de ne pas les embrasser, les cajoler, les gâter.  Je tente de convaincre mon mari de retourner là-bas lorsqu'il aura termié ses études, c'est une rude bataille, mais il commence à comprendre.

Ma petite soeur est revenu vivre ici, après une absence de quelques années. Je suis un peu réticente à me rapprocher, je garde en tête ses commentaires de l'hiver dernier. Elle nous a quand même invités chez elle au début du mois et avait accepté notre invitation pour samedi  dernier. Puis elle a eu une offre plus intéressante avec mon autre soeur, et m'a envoyé un courriel pour annuler notre souper. À ses yeux elle avait une raison valable, mais mon mari a été très offusqué, et moi, je me suis dit qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Je passe toujours la dernière dans cette famille.

Hier, une journée merveilleuse et je ne voulais pas rester enfermée dans la maison à me tourner les pouces, donc par "facebook" j'ai répondu à l'invitation de ma soeur de la rencontrer et nous irions pour un picnic. Je devais la retrouver  après un rendez-vous, vers 16 h, et elle me demandait d'arriver un peu à l'avance. Je suis donc arrivée à 15:45, pour l'attendre jusqu'à 17h. Franchement je n'avais plus trop envie de sortir à cette heure-là. Nous sommes tout de même allées nous balader près de la  rivière et avons disctué de toutes sortes de petites choses, entres autres la visite prochaine de notre mère. Lorsqu'elle a abordé sa sortie du week-end dernier, je lui ai dit combien j'avais été décçue, l'avisant que j'avais préparé toutes choses de petites choses délicieuses pour le repas, et que franchement pusisque nous lui avions précisé que c'était le seul samedi où nous pourrions la recevoir avant  longtemps, c'était vraiment dommage qu'elle aie choisi d'aller avec l'autre soeur... Elle n'a pas compris. Je n'ai pas gaspillé mon énergie à tenter de lui expliquer.

Le Ramadan a commencé il y a une semaine. Entretemps, le lundi précédant, mon mari a du partir pour régler des histoires de famille (plus compliquées que les miennes) et vu la distance et le coût du billet, nous nous sommes mis d'accord pour qu'il reste là-bas tout l'été. N'empêche que c'est encore plus ennuyant ici sans lui. Ma bonne copine est partie en vacances et revient dans 2 semaines.  Je n'ai pratiquement aucun contact avec ma famille, et ne compte pas sur eux pour me divertir, et je n'ai que mon boulot pour un peu de contact social. Les journées se traînent, et comme je ne connais pas encore assez cette ville pour savoir où faire des sorties, je reste des heures sans parler à qui que ce soit. J'ai tellement hâte de retourner "chez nous", où nous habitions il y a 2 ans.  Un autre trois ans à patienter.

2 janvier 2012:

Longue conversation il y a quelques semaines, avec ma plus jeune soeur. Elle a certainement mis les points sur les "i" en ce qui concerne ma place dans la famille.

Bref: j'ai quitté la maison familiale il y a si longtemps qu'on ne me connait plus et on ne sait plus comment me parler. À l'entendre je suis une complète étrangère, et je crois que même avec des étrangers elle saurait converser mieux qu'avec moi. De plus, je ne dois pas m'attendre à ce que, maintenant que je suis ici, dans la même ville qu'eux, ils changent tous les plans et cessent toutes leurs activité pour s'occuper de moi. Et,de pus, je vis trop dans le passé, il faut cesser de regarder derrière et vivre dans le présent. Voilà!

La seule attente que j'avais eu en arrivant ici, c'était de renouer avec mon frère et mes soeurs, mais je ne savais pas que j'était une étrangère. Je ne m'attandais pas à ce qu'ils mettent tout de côté pour "s'occuper" de moi... Par le passé, j'ai toujours tenter de maintenir des liens avec eux, c'était surtout eux que ne répondaient jamais à mes couriers ou mes appels téléphoniques. Ses commentaire m'ont fait l'effet d'une gifle, mais au moins maintenant j'ai cessé d'avoir des attentes envers eux. La plus jeune doit revenir s'installer ici après 4 ans ailleurs, elle dit qu'elle aimerait bien qu'on se voit parfois. J'attendrai ses appels, je ne suis plus prête à fiare de premiers pas...

Ma mère qui ne voulait pas venir passer de temps ici en cette saison des Fêtes, et qui disait ne pas vouloir s'insatller chez moi (nous avons 2 chambres, il y a de la place), est finalement venue et s'est installée chez ma soeur. Celle-ci habite dans un appart encore plus petit que le mien, une seule chambre, petit salon, petite cuisine, et ma mère couche dans la salon. Mon mari est horrifié, car il pense (avec raison) qu'au moins ma soeur aurait du lui céder sa chambre. Mais cela ne me regarde pas. Ma mère est aussi allée coucher chez mon frère à deux reprises. Elle est venue chez mois un après-midi la semaine dernière et vient passer du temps cet après-midi.

J'avoue que sa visite me stresse plus que je ne pensais. Il ne semble que je n'ai rien à lui dire. Ma mère n'est pas le genre de personne à qui on peut se confier. C'est une femme trop pratique, qui ne laisse pas de place aux sentiments dans sa vie. Je sais qu'elle a beaucoup souffert, qu'elle a vécu des situations difficiles, mais elle refuse d'aborder le sujet et dit que le passé ne sert à rien. (L'ironie dans cela c'est que ma plus jeune soeur tient le même discours, mais elle refuserait absolument d'accepter qu'elle pense de la même façon que notre mère). Donc ce midi ma mère doit arriver, mon frère, chez qui elle aura passé la nuit viendra la déposer.  Depuis 2 jours je cherche mes jeux de cartes, car au moins si nous jouons aux cartes ce sera agréable et pas compromettant. Personne n'a besoin de dévoiler ses pensées les plus intimes, lors d'une partie de cartes. Cependant, je n'arrive plus a retrouver les cartes, et ça m'enerve, car j'en ai au moins 3 paquets - il fut un temps où j'en avais commencé la collection...

Puisqu'il fait beau nous pourrons aussi sortir un peu, ça passera le temsp. Puis mon mari rentrera du boulot vers 15h, nous mangerons puis ce sera le temps de la ramener chez ma soeur.

Je me sens délaissée qu'elle n'accepte pas de coucher ici. Mais en même temps je dois me contenter de ces quelques heures accordées et ne penser à rien d'autre.

Je me sens désillusionnée, mais au moins maintenant je cesse d'avoir des attentes. Ma vie sera peut-être finalement plus paisible.

 L'an dernier

3 décembre 2011:

Le temps des fêtes approche à petits pas. Comme nous ne fêtons pas, mon mari et moi, il n'y a pas de stress de magasinage, de cuisinage, de nettoyage... Ces choses doivent faites à longueur d'année.

Ma mère m'annonce que tous comptes faits, elle vient à Noël. Ma soeur a insisté, ils vont lui faire une place dans leur petit appartment, et ma mère est très contente. J'avoue que cela m'a blessée, encore une fois. Il y a une chambre d'amis chez nous, un lit qu'elle prendre, un endroit où s'installer, mais, non, elle prefère aller chez ma soeur. Encore une fois, je ne compte pour rien. Mon mari m'a suggéré, lorsque ma mère sera sur place, de l'appeler pour la saluer, mais ne pas insister pour la voir. La laisser faire le premier pas, la laisser décider quand ça fera son affaire, et si elle n'en parle pas, ne plus y penser.

Je devrais me résigner. Ma famille n'est pas la famille idéalisée de la télé, où tout le monde s'aime et s'entend bien. Je ne suis même pas certaine d'en faire partie.

* * * *

Finalement ma famille c'est mon mari, mes enfants et leurs petits. Et je dois apprendre à m'en contenter. Même si ma fille habite si loin que je ne peux la voir qu'une ou deux fois dans l'année et qu'elle me manque terriblement.

De toutes façons, who cares?

 

 

 

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6 novembre 2011

ennui...

Cela fait aujourd'hui 14 mois que nous avons quitté notre vaste maison là-bas, ma fille et ses enfants, mes amis, un boulot que j'aimais bien, pour venir nous exiler ici. Depuis notre arrivée et notre installation dans la première maison, puis la deuxième, où nous avons eu à faire affaire avec une proprio folle... nous voici maintenant installés dans un petit appart de 2 chambres à coucher, cuisine, salon, mais au moins un balcon et les fenêtres face au sud. J'étais plutôt contente d'avoir déniché cet endroit, à bon prix, à 15 minutes de marche de mon boulot et à 3 minutes de l'arrêt de bus pour lui. J'essaie d'être positive, mais en réalité je déteste cette ville.

Je n'y ai aucune amie, sauf une amie d'enfance que nous voyons parfois, mais de façon aléatoire et elle est tellement d'humeur changeante, que parfois tout va bien et nous nous retrouvons avec plaisir, mais autres fois, elle nous donne rendez-vous, puis annule à la dernière minute, propose une chose, puis se désiste.

J'ai bien mes collèques de bureau avec qui je m'entends bien. Nous formons une bonne équipe de travail, nous nous soutenons et nous encourageons, mais une fois la journée terminée, aucun contact.

Mon frère habite à 15 minutes d'ici. Mais son boulot l'occupe tellement que nous nous sommes vus 3 fois seulement dans l'année. Il n'a pas, ou ne prends pas le temps de voisiner, donc il pourrait aussi bien être à des milliers de km, se serait la même chose. Quant à ma soeur, chaque fois que nous avons tenté un rapprochement, elle nous a évité. Donc nous nous sommes retrouvés aux mêmes occasions qu'avec mon frère. Ma plus jeune soeur, qui habite à 2 heures d'ici, dans l'autre grande ville, a aussi trouvé des prétextes pour ne pas nous voir lorsque l'occasion se présentait. Maintenant elle est partie étudier ailleurs, donc nous ne la verrons pas pour longtemps.  Noel dermier, lorsqu'elle est venue passer une semaine ici, elle n'a pas mis les pieds chez nous, et lorsque nous nous sommes tous retrouvés en famille, elle m'a à peine adressé la parole. Donc ce n'est certes pas le fait d'avoir de la famille ici qui agrémente ma nouvelle vie. L'argument utilisé par mon mari pour me convaincre que ce serait bien était que je serais rapprochée de ma famille... La réalilté est bien différente.

Bien sûr il aime bien les études qu'il fait, cela se passe bien pour lui. Il semble ne pas avoir besoin "d'amis" ou de famille comme moi. Il étudie, va à ses cours, revient fatigué le soir et cela s'arrête là. Entretemps, je travaille, je fais à peine le montant suffisant ppour subvenir à nos dépenses, nous n'avons aucun sou de réserve, aucun fonds d'urgence, rien pour une petite gâterie de temps à autre. Et nous sommes endettés à cause du déménagement et de ses études.

Je lui disais qu'une fois son diplôme obtenu, nous devrions retourner où nous étions avant, le coût de la vie y étant beaucoup moins cher, nous réussirions à rembourser nos prêts plus rapidement et peut-être éventuellement faire des économies. Mes enfants et mes amis me manquent terriblement. J'ai souvent envie de pleurer, mais je n'ose pas le faire en sa présence, ni même lui en parler car la dernière fois, il m'a dit : T'as qu'a retourner là-bas, alors si c'est si difficile. Mais c'est impossible. Le bail est à mon nom, car je suis celle qui travaille. Les prêts sont aussi à mon nom, ainsi que toutes les dettes, car j'ai du signer pour lui. Et vraiment nous ne pouvons pas nous permettre de payer 2 logements et 2 dépenses mensuelles, alors que nous arrivons à peine à le faire en habitant ensemble et en nous serrant la ceinture. Et puis, même si je veux retrouver ma fille et ses oisillons, je ne veux pas laisser mon mari derrière, même de façon temporaire.

 

26 février 2011

Ailleurs

La décision de déménager a été prise assez rapidement. Il avait décidé de retourenr aux études, bien entendu je suis d'accord. En faisant des recherches, la meilleure université dans son domaine se trouve dans cette ville. Nous avons regardé nos options et finalement c'était plus simple de déménager.

Mais il me semble que nous n'avons eu que des problèmes depuis que  nous sommes ici. Nous avions trouvé un logement qui semblait parfait pour nos besoins, mais finalement les locataires d'en haut étaient si bruyants que nous avons préférer déménager. Cet appartment était si petit, j'avais eu beaucoup de difficultés à m'adapter, mais j'avais tout de même fait l'effort, et je me ne plaignais jamais. Mais lorsque nous avons trouvé cette maison à louer, deux fois plus grande, un peu plus chère, mais si belle... nous n'avons pas hésité. Cependant nous avions basé cette décision sur l'espoir qu'il allait se trouver un boulot sous peu. Parce qu'avec mon seul salaire, c'était un engagement plutôt risqué.

26 février 2011

Le printemps et le recommencement

Nous sommes ici depuis le mois d'août. Je ne peux pas dire que je m'y plais, mais je tente de m'adapter à tous ces changements.

Pour le suivre, j'ai quitté la ville ou j'ai passé plus de 35 ans, j'ai quitté ma fille et sa famille, mes amies, mon boulot. On dit qui prend mari prend pays... Je suis restée dans le même pays, mais à 2,500 km de ceux et ce que j'aimais. Je pensais que je me plairais ici. Me rapprochant géographiquement de ma famille, et de certaines amies d'enfance. Et cette ville est très belle en été. Les hivers y sont moins rigoureux. Les automnes pllus spectaculaires.

Mais tout coûte plus cher. Et j'ai été au chômage pendant presque 4 mois. Et le déménagement nous a coûté une fortune. Et la vente de la maison n'a rien rapporté, même pas de quoi combler le déficit du déplacement.

Pour le moment nous n'avons que des dettes. Pour le moment, le stress m'assaille et me décourage.

J'en reparlerai plus tard.

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